L’opposition au nucléaire est assimilée par la justice
(dans l’ubuesque et scandaleux procès du 16 octobre, avec son délibéré le 13 novembre par le tribunal de Bar-le-Duc, et surtout, le 14 novembre, avec une audience décisive à la Cour de Cassation)
à une « association de malfaiteurs » à Bure.

Le nucléaire avec ses risques :
– prévus de longue date pour le problème des déchets, mais dont la prise en compte réelle a été remis pour espoir de progrès futurs,
– imprévus de conception technique (par exemple aléa climatiques et météorologiques, sismiques, hydrauliques...), ou financières (risque de dérapage des prix du kwh nucléaire par rapport à d’autres énergies),
– risques du long terme qui affectera les générations futures,
– risques dont la maîtrise date d’époques plus clémentes dans de nombreux domaines,
– refus de la critique et de la réalité (comme dans le nuage de Tchernobyl...)

est un problème de choix de société, non de décisions arbitraires d’une économie financière aux abois.
C’est un choix ubuesque certes, car remettant en cause notre vision d’avenir, ce qui est difficile.

Cette pensée,
que nous pourrions éviter tout problème (dont les conséquences seraient catastrophiques pour notre pays, ses populations et l’économie de la France), passer entre les gouttes,
est d’ordre magique, et très peu rationnelle.

Est-ce cela l’arrogance française ?

Faisons-le savoir... Vita e bella
pour les futures générations.