Emmanuel Macron ou la violence permanente

« On dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l’enserrent. » Bertolt Brecht

« Je n’accepterai jamais la violence » a déclaré Emmanuel Macron à propos des manifestations du 1er décembre à Paris ! Et pourtant, le président de la République a non seulement accepté mais a exercé de multiples formes de violences depuis qu’il a pris ses fonctions.

Pas contre les biens mais envers les personnes.

La violence envers les salariés qui voient leurs droits diminuer et leur situation devenir de plus en plus précaire.

La violence envers les chômeurs qui ne se donneraient pas la peine de « traverser la rue » pour chercher un emploi.

La violence envers les salariés de GM&S, accusés de « foutre le bordel » plutôt que d’aller chercher un emploi à 100 km de leur domicile.

La violence envers les plus démunis qui voient leurs allocations logement diminuer.

La violence envers les retraités qui voient leurs pensions baisser.

La violence envers les millions de personnes qui vivent avec quelques centaines d’euros par mois.

La violence envers les personnes âgées dans les EHPAD dont la dignité est bafouée faute de moyens.

La violence envers les habitants des quartiers populaires, qui subissent quotidiennement la brutalité des forces de police.

La violence envers les réfugiés dont les droits fondamentaux sont bafoués à Calais par les forces de l’ordre.

La violence envers les mineurs étrangers sans papier qui sont reconduits à la frontière italienne par la police.

La violence envers ces réfugiés qui rejoignent Mayotte dans des embarcations de fortune : « le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien ».

La violence envers les pauvres qui coûtent « un pognon de dingue ».

La violence envers ce peuple de « Gaulois réfractaires ».

La violence envers « les gens qui ne sont rien ».

« Qu’ils viennent me chercher » lançait-il en juillet devant ses affidés réunis à la Maison de l’Amérique Latine. M. le président : ouvrez donc les fenêtres du palais de l’Élysée, vous les entendrez qui arrivent...

Voir en ligne : Le blog de Marugil