MANIFESTATION MANIFESTATION C O N V E R G E N C E du MANTOIS et alentours

CE QUE NOUS VOULONS

Des revendications sociales légitimes sont activement réaffirmées dans
la rue, les ronds points, les entreprises, depuis bientôt 7 mois.
Elles s’accumulent et se heurtent au système économique, à la logique de
marché et la froideur de l’Etat.
Le dénominateur commun de cette colère est l’exploitation des humains et
de la planète qui est mise à feu et à sang.
Nous revendiquons le droit au respect, à la dignité et à l’égalité de tous
et toutes dans une démocratie réelle et non pour une minorité.

Nous voulons :

 une école publique qui ne soit plus un instrument de tri social,
 un accès au système de santé public partout pour toutes et tous,
 des transports gratuits, un maillage ferroviaire accessible à toutes et tous,
 des logements sociaux de qualité et abordables, des services publics de proximité et de qualité, notre système de retraite par répartition amélioré,
 des hausses de revenus (salaires, retraites, minimas sociaux, la baisse de TVA sur les produits de 1ère nécessité ) significatives pour que chacun et chacune puissent vivre décemment.

La solution est dans la répartition des richesses, la fin des fraudes fiscales et la défense du climat et de l’environnement partout dans le monde !
A la violence de notre quotidien, l’Etat répond par une violence policière , blessant, mutilant, condamnant des centaines de Gilets Jaunes comme depuis des années dans les quartiers populaires.
Dans le Mantois, les jeunes lycéen.nes sont humilié·es en toute impunité, preuve du mépris de l’État pour la parole de la jeunesse des quartiers souvent stigmatisés.
Ce sont des entreprises qui polluent l’air et les cours d’eaux, veulent réduire les terres agricoles comme Calcia à Brueil en Vexin, alors qu’une reconversion écologique permettrait de créer des emplois supplémentaires.
Ce sont des classes qui vont fermer dans nos villes, c’est le personnel des urgences qui n’en peut plus et se met en grève, la réanimation de Meulan dont l’avenir reste incertain.
Des fermetures de magasins comme Bricot-dépot à Flins, vont gonfler le chômage et précariser davantage la population d’une vallée de la Seine déjà très désindustrialisée.

Ce n’est pas le monde que nous voulons !

C’est par une plus grande unité, dans la solidarité et par la convergence de nos combats que nous nous ferons entendre !