La casse programmée du Service public d’Éducation

Pour ceux qui ont encore des doutes sur les intentions du gouvernement à
l’égard de l’éducation nationale, on peut lire à la page 30 de l’instructif document
http://www.oecd.org/dataoecd/24/23/1919068.pdf
publié sous l’égide de l’OCDE :

« [...] Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller
à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité
baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux
écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le
nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un
refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de
la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et
ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle
activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans
l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement
général de la population. »

Un extrait de l’article « La casse du Service public d’Éducation est bien
programmée depuis 1996 par l’OCDE »

« Il s’agit bien, comme le conseille cet expert de l’OCDE, de ruiner
progressivement la qualité de l’École publique pour introduire peu à peu
une privatisation qui s’imposera comme la seule planche de salut quand
la vie dans les établissements ne deviendra plus supportable. »

Un autre excellent article du même auteur ;
« Vulnérabiliser les professeurs : une stratégie administrative
réfléchie »

L’insidieuse entreprise de marchandisation du monde concerne même l’éducation publique, et dans ce cas l’approche utilisée est celle de la grenouille bouillie : si on augmente progressivement la température de l’eau dans laquelle se trouve une grenouille, on peut la faire bouillir sans qu’elle ne réagisse. Nous réveilleront nous avant la grenouille ?