Villes en transition
Pourquoi un "Plan d’Action de Descente Énergétique" ?
Conférence-débat avec
Mathilde Szuba et Luc Semal,
(doctorants en sociologie, ils suivent depuis 4 ans le mouvement des
Villes en Transition)
Jeudi 09 décembre 2010 à 19h00
à la Maison des Associations du 12ème
181 avenue Daumesnil, Paris 12 (Métro : Daumesnil)
Après une phase de sensibilisation soutenue par le lancement de quelques
projets emblématiques, chaque territoire en transition est supposée
rédiger un "Plan d’Action de Descente Énergétique"( PADE),
c’est-à-dire un programme de reconstruction de la résilience locale, le
plus souvent à l’échelle communale, dont les mesures proposées doivent
aider la population locale à drastiquement diminuer leur dépendance au
pétrole et leurs émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. La
population est d’abord invitée à imaginer la vie qu’elle espère en 2030,
localement et presque sans pétrole, et ensuite à imaginer les étapes à
suivre pour concrétiser cet objectif.
La première "Ville en transition", Totnes, au sud-ouest de l’Angleterre,
a publié au printemps 2010 son propre Plan d’action de descente
énergétique. Comment ce plan a-t-il été collectivement rédigé ? Comment la population y a-t-elle été associée ?
Quelles relocalisations y sont envisagées ?
Comment se partagent les rôles entre institutions et habitants ?
Que peut-on y gagner ?
A quoi faut-il renoncer ?
Et (surtout) comment nous, à Paris et en Ile-de-France, pouvons-nous nous en inspirer pour imaginer et construire notre vie après le pétrole ?
Le réseau des "villes en transition" est un mouvement citoyen
impliquant les populations locales et visant à assurer la "résilience"
(capacité à encaisser les crises économiques et/ou écologiques) du
territoire, face au double défi que représentent le pic pétrolier et le dérèglement
climatique.
A partir de l’initiative créée en 2005 dans la ville de Totnes (GB),
plus de 300 initiatives officielles se sont lancées aujourd’hui dans le
monde entier.
En France, le mouvement des Villes en Transition est de plus en plus connu – une vingtaine de groupes sont en train de se créer actuellement, dont au moins quatre en région IdF.