EDF : chronique d’un désastre inéluctable
Ouverture totale du marché de l’électricité : la France exécute les directives du libéralisme, en détruisant une industrie de service public exemplaire, pour aller vers une catastrophe industrielle et sociale.
L’aberration technique, économique et sociale de la privatisation
Démonstration par François Soult :
- présentation du livre
- Fiche-Livre circulant sur Internet à propos du livre de François Soult
- EDF n’est pas privatisable
- La libéralisation des marchés n’a rien d’inéluctable
- Interview à l’émission "des sous et des hommes" (12/03/2004) enregistrement, transcription
- Grande braderie de l’électricité à travers l’Europe (Le Monde Diplo, juin 2004) - Le secteur public est inefficace, le privé performant. Au nom de ces principes, martelés et jamais prouvés, de Londres à Paris en passant par Wellington ou Berlin, les dirigeants privatisent. Selon cette feuille de route, le gouvernement français entend réduire la Sécurité sociale à une assurance minimale et offrir le reste de la protection sociale aux assureurs. il a décidé le changement de statut d’Electricité et gaz de France (EDF-GDF). Mais, partout où ce modèle s’est imposé, la faillite est au rendez-vous.
articles divers :
- Électricité : en attendant la panne (Politis, 9/10/2003)
- EDF : une privatisation annoncée qui masque une spoliation à venir de la collectivité nationale, Moulin Jean Marcel, 24/02/2003
L’important est désormais que s’impose un vrai débat citoyen, public et transparent, avec tous les éléments d’information qui sont nécessaires, afin de savoir si, oui ou non, et à quelles fins, il est légitime de privatiser, de mettre en bourse, de vendre à des tiers, l’entreprise publique EDF qui a pour mission d’assurer durablement, et à un prix compétitif, la fourniture d’un bien essentiel à la vie sociale et à la compétitivité de notre pays.
Actualité
- L’action EDF se réveille après l’annonce de suppressions de postes (Les Echos du 09 Decembre 2005) -
En confirmant la suppression de 5.000 à 6.000 postes ces deux prochaines années, EDF a redonné des couleurs à son titre en Bourse. Pour la première fois depuis son introduction le 21 novembre dernier, l’action est repassée hier au-dessus de 32 euros pour terminer la séance à 32,30 euros, en hausse de 2,02 %. La diminution programmée des effectifs de l’électricien a suscité de nombreuses réactions dans la classe politique. Le Premier ministre, Dominique de Villepin, a expliqué hier que ces suppressions de postes faisaient partie « des exigences du monde d’aujourd’hui ». Les syndicats dénoncent la nouvelle « logique boursière » de l’entreprise. voir article à télécharger en bas de page